Les panneaux solaires photovoltaïques sont une excellente manière de produire de l’électricité renouvelable, mais que faire lorsque vous générez plus d’énergie que vous n’en consommez ? La batterie virtuelle s’impose comme une réponse moderne et pratique. Contrairement aux batteries physiques, elle permet de stocker l’électricité excédentaire sans encombrer votre maison. Dans cet article, découvrez comment fonctionne une batterie virtuelle, ses avantages, ses limites et un comparatif des meilleures offres disponibles en 2025.

Qu’est-ce qu’une batterie virtuelle et pourquoi en avoir une ?

Une batterie virtuelle est une technologie qui économise l’énergie non utilisée produite par vos panneaux solaires. Plutôt que de gaspiller ce surplus, celui-ci est réinjecté dans le réseau électrique public, où il est revendu grâce à votre production ce qui génère un crédit de 1 pour 1. Cette alternative aux batteries physiques (comme celles au lithium ou au plomb) séduit par sa simplicité, sa sécurité et son côté écologique. Mais pour bien comprendre son intérêt, commençons par étudier la notion de surplus photovoltaïque.

Le surplus d’électricité solaire : une réalité courante

Les panneaux solaires transforment la lumière du soleil en courant électrique grâce à des micro-onduleurs ou  un onduleur centralisé , rendant cette énergie utilisable dans votre foyer. Cependant, il est rare de consommer la totalité de cette production en temps réel. Par exemple, en pleine journée, vos panneaux peuvent générer plus d’électricité que nécessaire, créant un excédent. À l’inverse, la nuit ou par mauvais temps, vos besoins dépassent souvent la production, qui tombe à zéro.

Astuce pratique : Pour limiter ce surplus, programmez vos appareils énergivores (lave-vaisselle, machine à laver) en journée, lorsque vos panneaux photovoltaïques sont les plus actifs.

Face à cet excédent, trois options s’offrent à vous :

  • Revente : Vendre l’énergie excédentaire à EDF Obligation d’Achat (OA).       
  • Stockage : La conservation via une batterie physique ou virtuelle.
  • Don gratuit : Réinjecter le surplus dans le réseau sans compensation (pour les installations ≤ 3 kWc).

C’est ici que l’utilité de la batterie virtuelle entre en jeu comme une solution astucieuse pour optimiser votre autoconsommation.

Comment fonctionne une batterie virtuelle ? Les 4 étapes clés

Le principe de fonctionnement d’une batterie virtuelle repose sur une gestion dématérialisée de l’énergie. Contrairement à une batterie classique, elle ne stocke pas l’électricité dans un appareil matériel, mais enregistre votre surplus sous forme de données dans le Cloud. Voici comment fonctionne une batterie virtuelle en quatre étapes simples :

  1. Consommation immédiate : L’électricité produite par vos panneaux solaires alimente directement vos appareils selon vos besoins.
  2. Réinjection du surplus : Si vous produisez plus que vous ne consommez, cet excédent est envoyé dans le réseau public.
  3. Comptabilisation : La quantité d’énergie injectée est mesurée et enregistrée par votre fournisseur.
  4. Récupération gratuite : Vous pouvez utiliser cette énergie stockée à tout moment, par exemple la nuit, presque sans frais supplémentaires. L’énergie sera stocké la journée pour la nuit ou bien l’été pour l’hiver.

Imaginez cela comme un compte bancaire énergétique : vous “déposez” votre surplus dans le réseau, et vous le “retirez” quand vous en avez besoin. L’électricité que vous consommez plus tard ne vient pas directement de vos panneaux, mais le volume en kilowattheures (kWh) correspond à ce que vous avez produit et injecté sur le réseau.

Batterie virtuelle vs batterie physique : quelles différences ?

Pour mieux comprendre l’intérêt d’une batterie virtuelle, comparons-la à son homologue physique.

  • Batterie physique : Elle stocke l’énergie dans un dispositif matériel (souvent au lithium), avec un coût variant de 80 € à 1 000 € par kWh et une capacité limitée (3 à 20,5 kWh). Sa durée de vie moyenne est d’environ 10 ans, et elle nécessite un entretien régulier.
  • Batterie virtuelle : Pas d’appareil physique, donc pas d’installation ni de maintenance. Le surplus est géré via le réseau électrique et le Cloud, rendant cette option plus flexible et durable.

En résumé, une batterie virtuelle n’encombre pas votre espace et élimine les contraintes matérielles. Cependant, elle dépend du réseau public, contrairement à une batterie physique qui peut fonctionner en autonomie lors d’une coupure.

Batterie virtuelle ou revente à EDF OA : que choisir ?

Sans système de stockage, une autre option est de revendre votre excédent à EDF OA via un contrat de 20 ans. Le tarif de rachat est fixe (4 centimes €/kWh en 2025) mais ajustable par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) chaque trimestre. À titre de comparaison, les batteries virtuelles proposent un prix du kWh aligné sur les Tarifs Réglementés de Vente (TRV), autour de 19 centimes €/kWh actuellement. (tarifs évolutif en fonction du prix du marché)

Un avantage d’EDF OA ? Vous bénéficiez de la prime à l’autoconsommation (80 € à 190 € par kWc selon la puissance), ce que les batteries virtuelles n’offrent pas. En revanche, la batterie virtuelle reste plus flexible et rentable à long terme face à la hausse prévue des prix de l’électricité.

Comparatif des fournisseurs de batteries virtuelles en 2025

Plusieurs fournisseurs d’énergie proposent des solutions de stockage virtuel, avec des formules adaptées à différents profils. Voici un tableau détaillé pour comparer Hellio (via MyLight), JPME et Urban Solar Energy :

Fournisseur Tarifs de la batterie virtuelle Capacité de stockage Fiançailles Prix ​​du kWh (2023)
My Smart Battery  (via MyLight) Abonnements flexibles selon vos besoins : 

– 15 €/mois (100 kWh)
– 24 €/mois (300 kWh)
– 30 €/mois (600 kWh)
– 35 €/mois (900 kWh)
– 40 €/mois (1 200 kWh)
– 50 €/mois (1 800 kWh)
– 80 €/mois (3 000 kWh)
– 119 €/mois (5 000 kWh)
– 189 €/mois (10 000 kWh)

Jusqu’à 1 800 kWh maximum Sans engagement, résiliable à tout moment Heures pleines (HP) : 0,2228 €
Heures creuses (HC) : 0,1615 €
JPME Paiement unique pour l’achat de la batterie :
– Entre 649 € et 999 € selon les services inclus (installation, options supplémentaires)
Stockage illimité Non précisé Tarif unique : 0,1721 €
URBAN SOLAR Deux formules d’abonnement adaptées à votre installation solaire :
– “Standard” dès 10,05 €/mois
– “Heures pleines/creuses” dès 13,52 €/mois
Stockage illimité Sans engagement, liberté de résiliation « Standard » : 0,2062 €
« HP/HC » : 0,2228 € (HP) / 0,1615 € (HC)

Que choisir selon votre profil ?

  • My Smart Battery (via MyLight) : Parfait pour personnaliser votre stockage avec une gamme d’abonnements. Le plafond de 1 800 kWh peut toutefois freiner les gros producteurs.
  • JPME : Idéal si vous voulez éviter les frais récurrents grâce à un achat unique, avec un stockage illimité et un prix attractif.
  • Énergie Solaire Urbaine (URBAN SOLAR) : Une option simple et sans engagement, avec des tarifs différenciés pour optimiser vos heures creuses.

Les avantages d’une batterie virtuelle

Choisir une batterie virtuelle pour vos panneaux photovoltaïques offre de multiples bénéfices :

  1. Zéro entretien : Pas d’installation ni de maintenance, contrairement aux batteries physiques.
  2. Gain de place : Aucun appareil encombrant chez vous.
  3. Flexibilité : Les abonnements sans engagement (Hellio, Urban Solar) permettent de changer d’avis facilement.
  4. Rentabilité potentielle : Avec un prix du kWh indexé sur le marché (proche de 19 centimes € aujourd’hui), la batterie virtuelle devient plus avantageuse face à la revente fixe d’EDF OA (12,69 centimes €) si les tarifs de l’électricité grimpent.
  5. Stockage généreux : Certains fournisseurs offrent une capacité illimitée (JPME, Urban Solar), et même avec une limite (1 800 kWh chez Hellio), elle reste suffisante pour la plupart des foyers.
  6. Écologique : Sans fabrication de matériel, elle réduit l’impact environnemental comparé aux batteries lithium-ion, dont le recyclage atteint environ 70 %.

Les inconvénients à considérer

Malgré ses atouts, la batterie virtuelle présente quelques limites :

  • Pas de prime : Vous ne bénéficiez pas de l’aide à l’autoconsommation d’EDF OA.
  • Frais annexes : Certains fournisseurs facturant des taxes de transport  (ex. : CTA à 0,10 €/kWh). Seul Mylight n’en propose pas avec sa formule MySmartBattery.
  • Dépendance au réseau : En cas de panne électrique, elle ne peut pas alimenter votre maison, contrairement à une batterie physique.
  • Changement de fournisseur : Vous devrez souscrire chez un opérateur compatible (Hellio, JPME, etc.), bien que les démarches soient souvent prises en charge.

Quelle solution privilégier : EDF OA, batterie virtuelle ou physique ?

Votre choix dépend de vos priorités :

  • Batterie virtuelle : Idéale si vous avez installé vos panneaux vous-même (sans artisan RGE), si vos panneaux ne sont pas sur un toit, ou si vous anticipez une hausse des prix de l’énergie.
  • EDF OA : Parfait pour un prix fixe garanti et la prime à l’investissement, sans frais mensuels.
  • Batterie physique : À privilégier pour une autonomie totale, même en cas de coupure, et une électricité 100 % locale.

Conclusion : la batterie virtuelle, un fonctionnement révolutionnaire pour votre autoconsommation?

La batterie virtuelle redéfinit le fonctionnement et la gestion de l’énergie solaire en combinant simplicité, durabilité et potentiel économique. En stockant votre surplus dans le Cloud plutôt que dans un appareil encombrant, elle vous permet de consommer 100 % de votre production, tout en entraînant les contraintes des batteries classiques. Avec des offres variées (Mylight, JPME, Urban Solar), vous trouverez forcément une formule adaptée à vos besoins. Alors, prêt à optimiser votre installation photovoltaïque et votre autoconsommation ?

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